Pourquoi l’analyse transactionnelle ?

L’analyse transactionnelle (AT) constitue la colonne vertébrale de ma pratique.

Inventée il y a plus de 50 ans par un psychiatre américain, Éric Berne, l’analyse transactionnelle est à la fois une théorie de la personnalité et une méthode de psychothérapie. Comme son nom l’indique, elle accorde une importance centrale à nos échanges – ou transactions – avec les autres, dont dépend très largement notre bien-être psychique et physique. Son objectif est de nous aider à changer nos comportements, à gagner en autonomie et à prendre de meilleures décisions.

Séance après séance, les automatismes anciens aboutissant aux mêmes souffrances et aux mêmes impasses sont mis à jour, analysés et désamorcés. Enfant, nous avons fait ce que nous avons pu pour avancer dans un environnement parfois peu sécurisant ou peu stimulant. Adulte, rien ne nous oblige à refaire encore et encore la même chose… sinon nous-même !

En analyse transactionnelle, la patiente ou le patient est aux commandes. Il ou elle fixe ses objectifs dans un contrat thérapeutique qui sert de fil rouge à son évolution. De son côté, le psychopraticien partage ses connaissances théoriques et ses observations car, au bout du compte, pour changer un comportement, il faut comprendre ce qu’il met en jeu.

En analyse transactionnelle, la relation thérapeutique n’est pas exclusive. Le parcours de soin peut s’ouvrir sur d’autres disciplines comme la Gestalt, l’EMDR ou la réflexologie. Un travail complémentaire sur le corps favorise le déblocage des automatismes et la guérison des traumatismes qui s’y sont inscrits, dans un dialogue fécond avec la conscience. Ce que le Dr Emmanuel Contamin résume par la belle formule : « Savoir ce que nous savons, et sentir ce que nous sentons ; mais aussi savoir ce que nous sentons, et sentir ce que nous savons… »